Lors de mon voyage en Afrique de l’Est, j’ai assisté à un combat entre zèbres, un affrontement saisissant qui révèle la force et le comportement territorial de ces équidés.

Le combat entre zèbres n’est pas rare durant la saison des amours, mais observer une telle scène de près, et la capturer en photo, reste une expérience rare.

Ces luttes brèves mais intenses sont des moments de vérité dans la hiérarchie sociale du groupe.
Le combat entre zèbres oppose souvent deux mâles adultes qui cherchent à dominer un troupeau ou à protéger leurs femelles. Ce comportement assure la transmission des gènes les plus forts et le maintien d’un groupe stable.

Les affrontements se déroulent à coups de morsures, de ruades et de hennissements puissants. Leurs dents s’entrechoquent, leurs sabots martèlent la terre. C’est un duel de force, de courage, mais aussi de stratégie. Chaque geste a sa signification dans ce ballet sauvage.

Les blessures ne sont pas rares. Les mâles s’infligent souvent des morsures profondes au cou ou aux flancs. Les sabots causent aussi des ecchymoses ou des entailles sérieuses. Bien que ces affrontements puissent sembler violents, ils sont généralement de courte durée et évitent les blessures mortelles.

Les zèbres  que j’ai observés appartiennent à l’espèce zèbre des plaines (Equus quagga) aussi appelé Zèbre de Burchell dont j’ai déjà parlé dans cet article. C’est le plus répandu d’Afrique. Herbivores, ils se nourrissent principalement d’herbes courtes et se déplacent souvent en groupes compacts pour se protéger des prédateurs.

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Assister à un combat entre zèbres rappelle combien la nature est à la fois belle et brutale. Ces affrontements font partie intégrante de la survie et de la reproduction.